Architecture civile


 

Le pont de Vernay

 On situe sa construction entre la seconde moitié du XIIe siècle et avant 1242. Il est long de 120 mètres et composé de 11 arches en plein cintre soutenues de trois arcs doubleaux. Ce type de construction, souvent interprété comme relevant d’une esthétique dite « romane », est en fait très proche des ponts anglais de la même époque, et plutôt caractéristique des constructions de l’Empire Plantagenêt. Le pont assurait la liaison entre l’abbaye et le château de Vernay, attesté en 1144. Il permettait de franchir le Thouet et débouchait sur un des chemins allant à Bressuire.

Le pont de Soulièvres


La particularité d'Airvault est de présenter deux ponts médiévaux situés à peu de distance. Constitué de cinq arches au tracé brisé, il aurait succédé à un pont en bois plus ancien. On situe sa construction entre le XIIe et le XIVe siècle.

 


Les Halles

les halles

Les Halles, édifiées dès la fin du Moyen Age ont pris leur aspect actuel en 1846. Les travaux de reconstruction ont été menés par l'architecte Pierre-Théophile Segrétain.
Elles abritaient les marchés hebdomadaires qui ont contribué à l'essor économique de la ville dès le XIVe siècle.
Longues de 40 mètres, larges de 10, leur toiture en ardoise repose sur une charpente en chêne apparente.
Elles accueillent un marché hebdomadaire, le samedi matin.


Le Château de Soulièvres

château de soulièvres

 

Vous pouvez visionner un court film relatant l'explosion
du Château de Soulièvres en cliquant sur le lien en bas de page.


Le château de Soulièvres a perduré sous divers aspects, depuis le Moyen Age jusqu'au milieu du XXe siècle. La première forteresse, attestée en 1397 (mais probablement antérieure), rasée en 1848, a été remplacée par un château construit en 1851, accompagné d'une chapelle et d'un pavillon de chasse situé dans les bois. Ce dernier château, démoli en 1955, ne figure sur aucun plan connu. Il était la propriété du marquis de Maussabré, étalement propriétaire du château de Saint-Loup-sur-Thouet. A côté de la chapelle, subsistent des traces de l'ancienne glacière, utilisée aux XVIIe et XVIIIe siècles. En 1996, une salle des fêtes pouvant accueillir 840 personnes, attenante aux écuries du château, a été construite.

Pourquoi le château a-t-il été détruit ?
Au début de la Seconde Guerre mondiale, le ministère du Travail s'est installé dans le château de Soulièvres jusqu'à l'arrivée des Allemands. Le montant des dommages de guerre, visant à réparer les dégâts causés sur l'édifice, n'a pas suffi au marquis de Maussabré pour la restauration de ses deux propriétés Les fonds destinés au château de Soulièvres ont pu être affectés au château de Saint-Loup-sur-Thouet, à condition que l'édifice auquel a renoncé son propriétaire soit détruit, comme le veut la loi. C'est ainsi que, le 6 avril 1955, le château de Soulièvres a été soufflé par 150 kilos d'explosifs disposés par une entreprise parthenaysienne. Par chance, les écuries ont été conservées ainsi que la chapelle et le pavillon de chasse.

La chapelle de style néo-gothique a été construite pour servir de chapelle funéraire aux membres de la famille de Maussabré. Le décor sculpté se concentre sur les murs pignons présentant des pinacles aux extrêmités, des angelots dans des nuées, à l'ouest et des rayons symbolisant certainement la Trinité à l'est. On trouve aussi un décor végétal sur les chapiteaux du portail.
En 1955, les tombes des de Maussabré ont été transférées à Saint-Loup-sur-Thouet, la chapelle devant être dynamitée en même temps que le château.

 

 

A côté de la chapelle, on devine les vestiges d'une ancienne glacière formée d'une cuve circulaire maçonnée et enterrée, équipée d'un puisard. La glace, récupérée en hiver, était entreposée en ce lieu afin de maintenir les aliments au frais. Elle était fermée d'un toit, certainement recouvert de terre pour conserver la fraîcheur à l'intérieur.

 

 

Le Vieux Château




De cet ensemble, représentatif de l'architecture militaire du XIIIe siècle, il subsiste de nombreux éléments intéressants tels que les remparts, le chemin de ronde, les archères... A l'angle sud-ouest, côté ville, la porte fortifiée laisse apparaître les traces d'un ancien pont-levis et d'une herse.
Au nord-ouest et au nord-est, deux tours découronnées et consolidées offrent une disposition particulière et ingénieuse : elles reposent sur un grand arc réunissant les deux supports latéraux et forment des trompes dans l'angle des courtines ouest et nord. Elles renferment chacune une salle voûtée et une cheminée.

Le château a été incendié par les troupes de Coligny au XVIe siècle détruisant la chapelle, la tour sud-est et le logis médiéval.


Dans la cour, il reste quelques éléments anciens : la prison - petit bâtiment à deux chambres voûtées - construite au XVIIe siècle et le corps du logis principal qui date des XIVe et XVe siècles.
Le château a été inscrit à l'inventaire des Monuments Historiques en 1929 et classé Monument Historique en 2007.

Il est ouvert à la visite du mardi au dimanche de 14 h à 18 h (du 1er mai au 30 septembre).


Le logis de Barroux


La première mention du logis de Barroux est attestée en 1398.

Après avoir été aux mains de plusieurs familles, il entre dans la famille des Maussabré, également propriétaire du château de Soulièvres, jusqu’au milieu du XXe siècle.

Le logis a conservé un aspect médiéval avec des fenêtres à meneaux et trois échauguettes dont la fonction symbolique prédomine sur l’usage défensif. Une chapelle et un pigeonnier circulaire occupent la cour intérieure fermée par des dépendances et un mur d’enceinte ; on y accède par une porte cochère et piétonne.

Au XVIIe siècle, la porte d’entrée du logis a été refaite dans l’esprit de l’époque, encadrée de pilastres, surmontée d’un oculus et d’un fronton triangulaire.

 Le château est ouvert à la visite ponctuellement et lors des journées du patrimoine.

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